Serrurier à Toulon - ART Serrurerie Multi-Service

Types de serrures

Il existe différents types de serrures.

Serrure batteuse

La serrure batteuse est une serrure simple dont le fonctionnement repose sur un pêne qui se bloque dans une gâche grâce à la rotation d'une clé. Elle est souvent utilisée pour sécuriser des accès restreints tels les boîtes aux lettres ou les armoires:

  • Petite serrure avec un pêne pivotant ou un demi-tour.

La batteuse, avec une came fixée à l’arrière, équipe les boîtes aux lettres.

Exemple de serrure batteuse utilisée pour une boîte aux lettres
Une batteuse

Serrure biométrique

La serrure biométrique est un système qui utilise les mesures d'empreinte, de rétine, de contour des mains ou tout autre mécanisme ayant pour clé principale un trait unique à une personne (on pourrait penser à l'empreinte vocale, l'adn, etc.) pour identifier les personnes dont l'accès est autorisé

Une serrure biométrique est un système de sécurité pour une serrure qui utilise les mesures d'empreinte digitale, de rétine ou de contour des mains pour identifier les personnes ayant accès. Une serrure peut stocker un grand nombre d'empreintes et être couplée à un digicode au cas où les empreintes ne soient pas détectables (brûlures, salissures, traces d'eau).

Exemple de serrure biométrique code et badge connectée
Serrure biométrique code et badge connectée

Serrure à combinaison

Une serrure à combinaison est un type de serrure basé sur la mémoire qui demande la connaissance d'une séquence chiffrée pour être ouverte. Cette serrure est généralement composée de disques alignés sur un axe qui doivent être tous tournés selon un angle précis pour autoriser l'ouverture du mécanisme ou l'insertion d'une clef.

Exemple de disque de combinaison de serrure à combinaison
Disques de combinaison
Exemple de serrure à combinaison de coffre-fort
Serrure à combinaison de coffre-fort

Serrure à crémone

La serrure à crémone est un élément de fermeture.

Une crémone est un élément de serrurerie. C’est un des organes qui assurent la fermeture d'ouvrants à un ou deux battants, comme la fenêtre à la française. L'espagnolette a la même fonction que la crémone et est utilisée pour la fermeture de fenêtres, de volets de fenêtre ou de portes-fenêtres.

La différence majeure entre la crémone et l’espagnolette réside dans les mouvements de leurs mécanismes :

  • Les deux tiges d’une crémone se déplacent verticalement et s'insèrent en deux points de fixation dans les gâches haute et basse du dormant.
  • La tringle de l’espagnolette est unique et pivote au moyen d'une poignée, permettant aux crochets haut et bas de s’insérer dans le cadre du dormant pour fermer en trois points de fixation les vantaux ; le troisième point se trouvant par l'insertion de la poignée dans un mentonnet.

Crémone

La crémone se compose de deux tringles (5), une supérieure et l'autre inférieure (à section circulaire, carrée, méplate, etc.), qui coulissent dans des conduits fixés sur le cadre de l'ouvrant ; les conduits inférieurs et supérieurs prennent le nom de chapiteaux.

Les tringles s'engagent, en position de fermeture, dans des gâches fixées sur le cadre du dormant.

La manœuvre est assurée par un bouton (3), une béquille ou une boucle qui actionne un mécanisme protégé par une boîte (1). La tige du bouton est solidaire d'un disque pourvu de tenons ou d'un pignon à dents arrondies (4) qui font office de « cames » et agissent sur des crémaillères (2) taillées à l'extrémité des tringles. Le mouvement de rotation provoque un mouvement de translation rectiligne des tringles soit vers le haut, soit vers le bas.

Nota : Certains verrous à bascule peuvent être confondus avec les crémones ; dans le premier, le mécanisme est apparent, alors que dans le deuxième cas, le système est protégé par un carter.

Il existe différents types de crémone :

  • crémone en applique : le mécanisme de la crémone est fixé directement sur le battant, de façon visible. Certaines pièces peuvent être ouvragées de façon esthétique ;
  • crémone à larder : le mécanisme de la crémone est encastré dans le cadre du battant, pour le dissimuler.
Exemple de mecanisme de crémon vue de la face intérieure
Mécanisme vue de la face intérieure : 1=Boîte, 2=crémaillère, 3=poignée de manœuvre, 4=pignon, 5=tringle

Espagnolette

La poignée pivotante (1) permet de faire tourner la tige (3) dont les extrémités sont terminées par un crochet soudé pour venir s'appuyer derrière les gâches (4) fixées sur le bord et le linteau de la fenêtre. La poignée vient ensuite se rabattre derrière le mentonnet (2) fixé sur l'autre battant. L'axe du pivot de la poignée est généralement réalisée au moyen d'un lacet à écrou.

La poignée pivotante (1) est généralement ouvragée de façon esthétique. Elle peut disposer d'une encoche servant à verrouiller ou à positionner celle-ci sur le mentonnet de poignée de manière à maintenir les battants entre-ouverts.

L'usage de ce mécanisme ne se trouve désormais que pour la fermeture de volets ou la restauration de fenêtres anciennes. Un des avantages de l'espagnolette est de pouvoir fermer les deux battants de volets intérieurs ou extérieurs en un seul mouvement.

Dans les quincailleries, certaines ferrures sont appelées « espagnolette de croisée » en référence à la fenêtre à croisée.

Exemple de l'espagnolette de volet extérieur
Espagnolette de volet extérieur : 1=poignée pivotante ou main tournante, 2=mentonnet de poignée, 3=tige pivotante terminée par un crochet soudé, 4=gâche fixe ou butée de volet

Serrure à disque

La serrure à disque est une serrure qui utilise des disques rotatifs comme mécanisme de déverrouillage au lieu de goupilles (notamment pour les serrures à combinaison).

Serrure à garnitures

La serrure à garnitures utilise des pièces de métal fixes (les garnitures) dont la disposition doit correspondre au motif du panneton de la clef afin que celle-ci puisse tourner.

Une serrure à garnitures est une serrure qui utilise des pièces de métal fixes (les garnitures) dont la disposition doit correspondre au motif du panneton de la clef afin que celle-ci puisse tourner. La serrure à garnitures est bon marché et robuste, mais elle peut être aisément crochetée. Un passe-partout permet d’ouvrir aisément les serrures fonctionnant sur ce principe. En pratique, elles ne résistent que quelques secondes à un malfaiteur entraîné et équipé. Leur utilisation doit être donc strictement réservée à des applications où le niveau de sécurité est faible.

La serrure à garnitures a été développée à l’époque de la Rome antique. Depuis, de nombreuses versions ont été produites, du Moyen Âge jusqu’aux époques modernes. Une des améliorations mineures de ce système est la serrure à variure, où l’axe d’entrée est profilé de façon à n’accepter que les clefs munies d’un panneton au profil correspondant. On nomme également cette variante serrure à chiffre, car le profil du trou de la serrure (la variure) évoque parfois un chiffre, bien qu’il existe de nombreuses autres formes.

La serrure à gorges est une évolution de la serrure à garnitures.

Serrure à gorges

Une serrure à gorges est une serrure équipée de pièces métalliques montées sur un pivot (les gorges), levées à une certaine hauteur par la rotation du panneton de la clef. Il s’agit de la première véritable amélioration apportée à la serrure à garnitures. En effet, il faut que toutes les gorges soient simultanément levées pour libérer le pêne.

Les serrures à gorges à double action furent inventées par l’Anglais Robert Barron en 1778. L’ardillon, petite pièce métallique solidaire du pêne, est retenu dans l’encoche de la gorge tant que celle-ci n’est pas levée au niveau exact (ni trop haut ni trop bas). L'ardillon est appelé également et surtout pilier des gorges.

Serrure à goupilles

La serrure à goupilles, encore appelée serrure de Yale ou serrure américaine, utilise une série de goupilles (broches) de différentes tailles, pour bloquer l’ouverture sans l’introduction de la clef correspondante. On utilise largement ce système dans les serrures à cylindre communément répandues de nos jours.

Dans une serrure de Yale, le cylindre tourne à l’intérieur d’un barillet. Le cylindre comporte une fente (le chemin de clé) destinée à accueillir la clé. À son autre extrémité, on trouve une came ou un levier permettant d’actionner le pêne de la serrure.

Le cylindre est percé de trous perpendiculaires au chemin de clé (généralement 5 ou 6), à l’intérieur desquels coulissent des pistons, qui sont positionnés selon la hauteur des crans de la clef. Ces trous correspondent à d’autres ouvertures percées dans le barillet, qui contiennent des goupilles pressées en direction du cylindre par des ressorts hélicoïdaux. Les chasse-goupilles ont chacun une taille différente.

Lorsqu’on introduit la clef dans la serrure, cette dernière repousse les chasse-goupilles qui à leur tour appuient sur les goupilles. Si un cran de la clef est trop court, la goupille correspondante n’est pas repoussée suffisamment haut et elle reste encastrée dans le trou du cylindre. Au contraire, si un cran de la clé est trop long, le piston vient s’encastrer dans le trou du barillet, empêchant le cylindre de tourner. Il faut que tous les crans de la clef alignent les goupilles à la limite du barillet et du cylindre pour que ce dernier puisse tourner. L’extrémité des goupilles est arrondie afin que la clé s’enfonce facilement.

Serrure à moraillon

(Serrurerie) Pièce de fer fixée au battant d’une porte ou au couvercle d’un coffre, d’une malle ou d'une valise et garnie d’un demi-anneau nommé auberon qu’on passe dans une lunette et qu’on ferme au moyen d’un pêne ou d’un cadenas.

▪ C’est Russell, j’en suis sûre, qui a posé le premier la main sur l’épaisse barre en fer conçue pour glisser le long du mur et s’enclencher dans le moraillon. ▪ Dans le plancher de cette pièce il y avait une porte ou une trappe et elle était verrouillée avec un énorme moraillon fait de plaques d’acier empilées l’une sur l’autre. ▪ Mais, appuyant à fond sur la cloison du moraillon, il força la vis du crampon, puis, s’aidant d’un canif, il parvint, aplatissant jusqu’au butoir l’abattant du vantail, à ouvrir l’huis du portillon.

Serrure tubulaire

Une serrure tubulaire est un type de serrure à goupilles, dans laquelle les goupilles sont disposées de façon circulaire par rapport au cylindre. On la rencontre moins fréquemment que la serrure cylindrique. Ce type de serrure se rapproche également fortement de celui d'une serrure à pompe.

Le principe de fonctionnement est similaire à celui d'une serrure cylindrique, à savoir le blocage de la rotation du cylindre par encastrement des goupilles. Dans une serrure tubulaire, le barillet et le cylindre sont percés de trous parallèles à l'axe de la clé, alors que dans une serrure cylindrique ils sont perpendiculaires à ce dernier. La clef tubulaire prend appui sur un axe central. Son pourtour, cranté, appuie sur les chasse-goupilles, de tailles variables, qui identifient la serrure. Si un point de la clef enfonce trop profondément le chasse-goupille, ce dernier s'enfonce dans le trou percé dans le barillet. Si la clef n'appuie pas suffisamment, la goupille, poussée par le ressort hélicoïdal, vient s'encastrer dans le trou du cylindre.

Cette serrure est fréquemment recommandée par les assurances pour la sécurisation de biens du fait de sa bonne résistance au crochetage. On trouve ce genre de serrures principalement sur les alarmes, les anti-vols de vélo, de moto ou de gaz, dans les arcades, les machines à boissons, les anti-vol pour ordinateurs portables ou les boîtes aux lettres sécurisées.

Serrure à pompe

La serrure à pompe (en anglais : Bramah's lock), souvent appelée serrure de sécurité, est un mécanisme cylindrique muni de plusieurs ailettes indépendantes coulissant suivant l'axe du cylindre. La clef permet de positionner chaque ailette de manière que le cylindre puisse tourner. Les ailettes sont maintenues en position de repos par un ressort hélicoïdal dans le sens de l'axe.

Ce système de serrure a été inventé par Joseph Bramah (dépôt du brevet le 21 août 1784). La serrure de Joseph Bramah a été crochetée par Alfred Charles Hobbs lors de l’Exposition universelle de 1851 à Londres.

Serrure à secret

La serrure à secret ou la serrure à piège et à secret, comme son nom l’indique, est une serrure ordinaire, plus ou moins compliquée par la présence de pièces qui obstruent l’entrée ou le fonctionnement d’ouverture, et dont seul le propriétaire connaît le secret.

La serrure à piège et à secrets renferme un piège à menottes qui entre en action dès l'introduction de la clé dans la serrure.

Ce type de serrure est surtout élaboré par les maîtres-d’œuvre en serrurerie et les Compagnons. Une très belle pièce de serrure à piège et à secret est exposée au Musée du compagnonnage dans la ville de Tours, œuvre due à Emile Ottia (1808-1884), dit « Emile le Tourangeau », Compagnon serrurier du Devoir.

On connaît aujourd'hui sous le nom de cache-entrée un appareil portatif qui est particulièrement à l'usage des voyageurs, et que l'on peut ajuster facilement à une serrure quelconque, dans le but d'en obstruer l'entrée, si bien qu'aucune clef ne peut y avoir accès.

Ces secrets s'adaptent ordinairement à des serrures de coffres-forts : ils peuvent consister en une plaque qui s'articule par charnière avec le devant de la serrure, et qui a pour but d'en masquer l'entrée, et d'empêcher qu'on y ait accès, même avec la véritable clef, tant qu'on n'a pas préalablement fait mouvoir le secret. Celui-ci n'est lui-même quelquefois qu'un simple bouton, qui offre une ressemblance parfaite avec plusieurs autres dont le coffre est muni, et qui doit être poussé, tourné ou déplacé latéralement, soit à la main, soit à l'aide d'une pointe ménagée à la poignée de la clef.

Il y a aussi des serrures qui portent à l'intérieur un mécanisme particulier, que la clé, manœuvrée d'une certaine façon connue du possesseur seul, doit mettre en jeu, pour qu’en définitive cette clé parvienne jusqu’au pêne. Telles sont les serrures à barbes volantes, où dans lesquelles les barbes du pêne sont mobiles.

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